samedi 12 novembre 2016

Epiaire des bois (Stachys sylvatica) La plante au goût de Cèpes

Epiaire des bois (Stachys sylvatica) La plante au goût de Cèpes


Bien que surnommée "ortie" puante, l'épiaire des bois n'est pas une ortie.

Noms vernaculaires : Ortie puante, fétide des bois, ortie à crapauds, panacée des laboureurs.

La particularité de l'épiaire des bois (Stachys sylvatica) réside en ses poils non-urticants, ses feuilles ressemblant à s'y méprendre à celles de l'ortie et surtout, et là est tout son intérêt : la mauvaise odeur qui s'en dégage. Ses boutons floraux ont un surprenant goût / arôme de cèpe.

Cueillette : jeunes pousses, feuilles, avril-octobre
                    fleurs, juin-août 


Habitat : bois et haies, sur sol frais et humide. 

Particularités de la plante :
- plante vivace,
- fleurs disposées en épi, ce que souligne le nom de genre (du grec stachys, épi),
- de la même famille, le crosne du Japon (Stachys affinis Bunge = S. sieboldii Miq.) est parfois cultivé pour ses rhizomes renflés qui forment un légume très fin. 


Propriétés médicinales : antispasmodique, emménagogue, tonique et diurétique.
En usage externe, l'épiaire des bois est cicatrisant. 


Utilisations culinaires :
- jeunes pousses et feuilles crues en salades,
- en soupe,
- fleurs en décor.


*Pousses et feuilles font un excellent potage au goût de cèpe.Blanchie, utilisée en légume d’accompagnement.
 
 
Sources :
http://lejardindesmoines.blogspot.fr/2012/04/lepiaire-des-bois.html
http://yoann.hue.free.fr/epiaire.html
http://la.cuisine-sauvage.org/les-plants/l-epiaire-des-bois.html

mercredi 2 novembre 2016

Moutarde de Chine Rouge / Japanese Giant Red Mustard



Moutarde de Chine Rouge / Japanese Giant Red Mustard




On récolte la plante entière ou les feuilles que l’on coupe et qui repoussent rapidement. Sa racine est tubérisée et blanche mais ne se consomme pas. Ses graines sont utilisées comme celles de la moutarde blanche) Elle a la propriété d'absorber les métaux lourds, comme par exemple le plomb par ses racines, qu'elle conserve dans ses cellules ; elle est utilisée en phytoremédiation (décontamination des sols riches en métaux lourds) : éviter de consommer des plantes ayant poussé au bord des routes (dépôt de plomb des pots d’échappement des véhicules) ou dans des sols contaminés par les métaux lourds. La plante résiste au froid jusqu’à – 10°C. Origine Asie (Inde, Chine, Mongolie) 

Cultivée pour ses feuilles ovales et plus ou moins dentelées, en rosette, à saveur piquante comme celle de la roquette. Elles sont consommées comme légume ou condiment, crues ou sautées. http://www.germinance.com/moutarde_chinoise_26-F3-E94.php



Like all leafy green vegetables, mustard greens are packed with nutrients, including large amounts of nine vitamins, seven minerals, fiber, and protein. Mustard is especially high in bone-healthy vitamins K, C, and folate, carotenoids for eye health, and vitamin E, a potent antioxidant to combat free-radical damage and boost mental functions. Mustard is also a great source of calcium and is low in oxalates, which can interfere with mineral absorption.

The bold maroon and chartreuse leaves of Japanese Giant Red Mustard. Raw in the garden, leaves serve a sinus-clearing punch akin to Dijon-style mustard. Washed and tossed in a salad, the peppery pungency tones down. Mature leaves are ideal for juicing, pickling, or use in Asian dishes. A single leaf gives a sandwich an unexpected kick. Or prepare like traditional Southern greens.
https://bonnieplants.com/product/japanese-giant-red-mustard/





dimanche 15 mai 2016

BENOÎTE, HERBE DE SAINT-BENOIT / HERB BENNET, ST. BENEDICT'S HERB ~Geum urbanum

BENOÎTE, HERBE DE SAINT-BENOIT
HERB BENNET, ST. BENEDICT'S HERB
Geum urbanum


Benoite commune ou Herbe de Saint-Benoit. Autrefois, on employait la racine desséchée pour remplacer le clou de girofle. La benoite était considérée comme un plat de pauvre.

Jadis, la Geum urbanum était considérée comme une plante magique associée à la magie blanche. Au Moyen Âge l'Herbe du bon soldat était l'alliée des Soldats du Bon Dieu, ces moines exorcistes qui utilisaient la benoîte pour chasser le diable et tous ses suppôts

The botanical name, Geum, originated from the Greek geno, to yield an agreeable fragrance, because, when freshly dug up, the root has a clove-like aroma. This gives rise to another name, Radix caryophylata, or Clove Root, and its corruption, Gariophilata.

' St . Benedict's Herb,' that name being assigned to such as were supposed to be antidotes, in allusion to a legend respecting the saint


Propriétés médicinales de la benoîte
Utilisation interne : astringent : diarrhées légères, symptômes des jambes lourdes, hémorroïdes.

Utilisation externe : antiseptique et anesthésiante, la benoîte est utilisée en décoctions, en bains de bouche et en gargarismes contre les maux de gencives ou de gorge et les aphtes.
en lavement, elle se révèle efficace contre les pertes vaginales. la racine apaise les douleurs dentaires, tout comme le clou de girofle.

Indications thérapeutiques usuelles : diarrhées légères, sensation de jambes lourdes, hémorroïdes, douleurs dentaires.

Autres indications thérapeutiques démontrées : diminution des inflammations buccales et de la gencive ou soin des aphtes. traitement des maux de gorge et des pertes vaginales. effet tonique, utilisé comme stimulant de l'estomac. la benoîte est également communément employée pour atténuer les engelures

Source : http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-30154-synthese
Benefits of geum urbanum (avens) for health

due to the fact that geum urbanum is a good disinfectant, the herb is recommended in alleviating enterocolitis and menstrual pains (because of its haemostatic properties it can stop bleedings). as an astringent, the herb effectively treats diarrhea and intestinal infections. other usages of the plant are noticeable in internal treatments: pharyngitis, amygdalitis, bronchitis, asthenia, depressions and even cancerous diseases. as an antiseptic, it is good for gargling in case of toothaches, dental abscesses, amygdalitis, stomatitis, gingivitis and plaques.

geum urbanum based herbal cures are mainly used to treat disorders that affect the region of the mouth, the region of the throat, as well as problems that affect the gastrointestinal tract of a person.

geum urbanum based herbal medications lead to the tightening of soft gums; it can heal canker sores, and makes a really good gargling solution to treat infections in the region of the pharynx and the larynx.

source: http://www.tipdisease.com/2014/11/benefits-geum-urbanum-avens-for-health.html

Herbaria ZeroGluten VegeBrest par Mj Allenbach

http://herbariazeroglutenvegebrest.blogspot.fr/

samedi 23 avril 2016

CORMIER / SERVICE TREE



Urgent - Espèce en voie de disparition !

le cormier, sorbus domestica,
 arbre en voie de disparition, il est urgent d'en planter 

Contacter Anne en cliquant ci dessous




Sorbus-domestica. -stephenryan

Sorbus domestica - permaculture.com

Cormier Sorbier Sorbus domestica berlin Botanical Garden


mercredi 6 avril 2016

GROSEILLE À MAQUEREAU

GROSEILLE À MAQUEREAU

goosberries

La groseille était inconnue des Anciens, sans doute à cause de leur origine nordique et continentale. Aussi aucun mythe, aucun symbole, aucune légende ne
s'attache à son histoire. Elle est comme les peuples heureux, elle n'a pas d'histoire, ou si peu.


Le groseillier à maquereau (Ribes uva-crispa) son nom tiendrait au fait que les maquereaux (poissons) étaient traditionnellement cuisinés accompagnés de ces fruits.

Dans le Nord de la France, en patois, ce fruit est également appelé « croupoux », « croque-poux », « gratte-poux », « péteuse » ; dans le Loiret, « claque-poux » « croque-poux » ou encore « pétasse » ; dans la Nièvre ainsi que « groseille verte » ou « croque-poux » en Belgique et agrimolièr, agrassonièr en occitan, ballon dans le reste de la France.

Les vitamines et bienfaits

Pourvu en de vitamines C, la groseille à maquereaux en compte près de 27.7mg/100g et ceci grâce à la présence de pigments flavonoïdes. Nécessaire à la circulation
du sang, cette groseille protège aussi vos vaisseaux et capillaires sanguins.

Contenant jusqu’à 12% d’eau et peu sucré, ce fruit n’est pas très calorique. La groseille à maquereaux possède également de l’acide citrique, des pectines
et de l’acide malique. Elle est gorgée de vitamines A et B qui vous donnent l’énergie dont vous avez besoin dans la journée. Saviez-vous que ce fruit comporte
5.18g/100g de plus de glucides que la groseille ordinaire ?…

Avec ses 4.3g/100g de fibres, la groseille à maquereaux renferme des vertus diurétiques et digestives. Cependant, pour les personnes ayant des intestins
fragiles, il est préconisé d’ôter la peau au préalable.

Par contre, la présence d’oligo-éléments dans la groseille à maquereaux est assez importante. C’est le cas également du potassium (198mg/100g), du calcium
(25mg/100g) et surtout du fer (0.31mg/100g).

groseille vertus
La groseille possède de nombreuses vertus car elle contient de tout en quantité moyenne (fibres, magnésium, calcium, potassium, fer, vitamine C, et bêtacarotène).
mais l’arme secrète de la groseille, c’est la flavonoïde. Les flavonoïdes sont connus principalement pour leur activité antioxydante, et la groseille en
est gorgée (65mg aux 100g). La groseille participe donc activement au renouvellement de la peau. En phytothérapie, on conseille la groseille contre la constipation.

La groseille était inconnue des Anciens, sans doute à cause de leur origine nordique et continentale. Aussi aucun mythe, aucun symbole, aucune légende ne
s'attache à son histoire. Elle est comme les peuples heureux, elle n'a pas d'histoire, ou si peu.

dimanche 13 mars 2016

Petits fruits méconnus adaptés à notre climat

Ces petits fruits méconnus adaptés à notre climat, 
les connaissez-vous? 
par 
Patrick Golliot & Marjolaine Bernier-Leduc




Les petits fruits présentés :


  • L’amélanche ƒ Le sureau ƒ
  • Le pimbina ou viorne trilobée ƒ 
  • L’aronia ƒ
  • Le cassis, la gadelle & la groseille

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ces merveilleux fruits

guide en PDF à télécharger gratuitement ICI

Un grand merci aux auteurs

jeudi 10 mars 2016

alimentation, plantes sauvages, cueillette ...lesmoutonsenragés


IL SE NOURRIT DE PLANTES SAUVAGES ET S’EN PORTE BIEN [#REPORTERRE]

, ,
par #lesmoutonsenragés
plante-ok
Depuis quinze ans, Jean se nourrit uniquement de riz et de plantes sauvages, qu’il cueille dans les interstices du bitume urbain, les jardins ou les bois. Il vante les mérites de ce réservoir naturel exceptionnel mais ignoré, et son apport pour la santé.
« Je ne mange que des plantes sauvages et du riz depuis quinze ans. » Une telle affirmation a de quoi surprendre, surtout quand elle provient d’un sexagénaire pétillant. Pourtant, dans les ruelles de Montpellier, Jean Peyre passe presque inaperçu : casquette et jeans usés, il n’a pas l’air d’un excentrique. Seul détail intrigant, il s’arrête tous les trois mètres pour ramasser une pousse verte coincée dans le bitume. Chicorée, chardon, oseille. « Nos villes regorgent de plantes comestibles, seulement, nous ne savons plus les reconnaître. »
Un choix de vie
Lui a appris, patiemment, en autodidacte. Sa bible ? Le Guide des plantes comestibles et toxiques, de François Couplan et Eva Styner. Aujourd’hui, il sait distinguer près de deux cents végétaux, et s’applique à désigner chacun par son nom latin. Un savoir encyclopédique, que Jean Peyre cultive avec passion. « J’en apprends des nouvelles chaque année, et j’écris beaucoup, au fur et à mesure que mes connaissances grandissent. » Il compile le tout sur des centaines de feuillets, écrits à l’ordinateur en police minuscule.
Bien plus qu’un passe-temps, la cueillette constitue pour cet ancien psychologue un choix de vie.« Je ne voulais pas travailler à plein temps, mais avec seulement six cents euros par mois, impossible de tout payer », explique-t-il simplement. « J’ai alors décidé de ne plus acheter de légumes, et de trouver ma propre nourriture. »
Depuis, il maraude dans les bois et les jardins publics en quête de son repas. Chaque semaine, il s’en va à travers la garrigue avec un grand sac en toile. La récolte est ensuite séchée, broyée, cuite à la vapeur, fermentée ou mélangée en salade, selon ses envies.
Mais sa motivation n’est pas que financière. « Je ne suis plus malade, et je n’ai pas pris un médicament depuis quinze ans. » Pour lui, les légumes et les fruits cultivés sont pauvres en nutriments, souvent plein de pesticides et de toxines qui abaissent nos défenses immunitaires. Il a donc pris une décision radicale : il ne se nourrit que de plantes et de riz, blanc de préférence. « Je connais la valeur nutritionnelle de chaque espèce, et je fais en sorte de ne pas avoir de carences », précise-t-il.
Réservoir naturel sous exploité
Son parler vif et les flexions dynamiques qu’il enchaîne pour ramasser ses herbes achèvent de convaincre les sceptiques. Sur son site, l’ethnobotaniste François Couplan confirme : « Les plantes sauvages nous font découvrir des saveurs extraordinaires, bien sûr, mais ce sont également des aliments de santé absolument exceptionnels qui apportent à chacun tous les éléments dont il a besoin pour être au top de sa forme. »
L’ortie honnie de nos mollets renferme huit fois plus de vitamine C que les oranges, mais aussi du magnésium, du calcium et des protéines facilement assimilables. Et seuls 4 % de notre flore serait effectivement dangereuse pour l’homme.
Un réservoir naturel d’énergie pourtant sous exploité. « En Europe, j’ai répertorié quelque 1600 plantes », indique François Couplan. « Et j’estime qu’à travers la planète, leur nombre s’élève à environ 80 000 ». En comparaison, dans le monde, une trentaine d’espèces représentent 90 % des végétaux consommés. Mais pourquoi nous privons-nous d’un tel potentiel ?
« A la fin du Moyen-Âge, les nobles ont voulu se distinguer des pauvres, qui pratiquaient beaucoup la cueillette, en se nourrissant de légumes et de fruits cultivés », explique Jean Peyre. Peu à peu, par effet de mode, tout le monde a abandonné les plantes sauvages pour des repas à base de viande et de variétés potagères.
« Lois et normes, comme la réforme potagère de Louis XIV, ont ensuite confirmé la relégation de nos amies des bois ». Un phénomène renforcé aujourd’hui par l’influence des industries des semences et de la sélection végétale. (Voir ce que dit la loi actuelle sur la protection de la flore sauvage.)

Pour autant, tout n’est pas perdu. La connaissance des plantes sauvages est aussi vieille que l’humanité. Les guides et les stages de cueillette fleurissent, les plus grands chefs s’arrachent ces pousses aux saveurs boisées, champêtres ou fleuries.
Jean Peyre milite quant à lui pour la culture, biologique et permacole, de certaines espèces. Et depuis quelques mois, il se rend aussi dans les Zad pour enseigner aux militants comment se nourrir dans la nature. Comme l’écrit François Couplan, « il est temps de redécouvrir ces végétaux trop longtemps oubliés, dont nous pouvons mettre à profit les multiples vertus dans notre vie quotidienne ».

Semences: les gardiens de la biodiversité

vendredi 26 février 2016

Agroforesterie - Forêts Nourricières

Agroforesterie - Forêts Nourricières


Voici quelques sites et ouvrages intéressants, contactez-moi si vous souhaitez voir le sujet étoffé...

source photo de "prise2terre" - food-broccoli


Jardin-forêt, kesako ?

Un jardin-forêt ou forêt nourricière est un jardin créé selon le modèle de la forêt naturelle. Il comporte différents étages de végétation tels des grands arbres (fruitiers ou à coques), des arbustes ou arbrisseaux (petits fruitiers), des buissons (à baies ou aromatiques) et des plantes herbacées (légumes vivaces, plantes aromatiques, médicinales et utiles).
La forêt nourricière est conçu pour fournir une production alimentaire variée ainsi que d'autres produits tels des épices, des plantes médicinales, des champignons, des matériaux de construction, des fibres, des matériaux pour la vannerie, du miel, du bois de chauffage, du fourrage pour nourrir les animaux, du paillis, du gibier, des produits de la sève, de la teinture et de l’huile tout en nécessitant peu de travail une fois que le système a atteint une certaine maturité.

Sites

CRÉER DES JARDINS-FORÊTS 
Textes, dessins et photos : Franck NATHIÉ, Association LA FORET NOURRICIÈRE

ASSOCIATION LA FORÊT NOURRICIÈRE
Permaculture et écosystèmes comestibles

 
Livres

"La Permaculture en action ! "
par Véronique PELLE
Préambule :Tous ces lieux, ou presque, sont des lieux privés, ce ne sont donc pour la plupart pas des centres de formations, ni des jardins ouverts au public ayant fait le choix de recevoir tout au long de l'année.Les échanges de bons procédés, les trocs, sont donc le meilleur moyen d'établir de bons rapports avec les personnes de ces lieux.Peut-être un woofing ou autre !

Créer un jardin-forêt
de Patrick Whitefield